Suite aux dernières annonces du Conseil Fédéral, nous sommes hélas contraintes d’adapter le festival C’est déjà demain.NEUF, en collaboration avec Le Théâtre du Loup, le Théâtre St Gervais Genève et L’Abri, à une forme sans public.
Nous maintenons cependant le Forum :
C’est déjà demain, et après ?
7 avril 11h-13h
En live streaming sur nos réseaux sociaux ou sur VIMEO
Comment voyageraient les spectacles dans le monde idéal de demain ? La parole est aux jeunes générations d’artistes.
Artistes invité.e.s : Mélina Martin, Valerio Scamuffa, Lola Giouse, Simon Senn, Rossella Riccaboni et Adrien Barazzone du Théâtre du Loup ainsi que les artistes programmé.e.s dans le cadre du festival.
Médiation : Tamara Bacci et Lise Leclerc, chargées de diffusion du Grütli – Centre de production et de diffusion des Arts vivants.
Découvrez les artistes et les projets qui auraient dû faire partie de cette édition 2021 :
Monochrome 589
Lieu : Théâtre du Loup
Cie Tacite, Loïc Waridel & Bastien Hauser
Qu’inventons-nous pour étouffer les contradictions qui nous habitent ?
Seule face au public, une comédienne expose son parcours, ses rêves, ses ambitions et ses désillusions.
Monochrome 589 questionne la justification de nos comportements en envisageant la scène, où les masques sont assumés, comme un espace d’interrogation des rôles que nous nous construisons.
Jeu : Mathilde Invernon
Texte : Bastien Hauser
Mise en scène : Loïc Waridel et Bastien Hauser
Création lumière : Loïc Waridel
(No) sex friends
Ecoutez et réagissez au spectacle en direct sur Radio 40 !
Cie HOMOLOGUE, Coline Bardin & Davide Brancato
Deux comédien.ne.s enregistrent, en direct d’un plateau de théâtre, une émission de radio sur les applications de rencontres. Leurs questionnements, leur vécu, leurs lectures vont alimenter une émission subjective qui sera entrecoupée d’interviews et de témoignages.
Pourtant, peu à peu, à force de questionner les usages de ces applications, les comédien.ne.s se retrouvent face à leurs propres contradictions, leurs doutes et leurs angoisses.
Alors que l’enregistrement radio continue pour les auditeur.trice.s.x, le spectacle hors antenne se délite et révèle aux spectateur.trice.s.x l’intime de deux êtres humains qui recherchent l’amour au temps du numérique…
Conception et jeu : Coline Bardin et Davide Brancato
Regards extérieurs : Agathe Raboud, Ismaël Attia et Bastien Semenzato
Création lumière : Vincent Scalbert
Costumes : Marie Bajenova
Artiste associé : Radio 40
Graphisme : Mathilde Avogadro et Elise Connor
Remerciements : Fondation l’Abri, Théâtre du Loup, Radio 40, Gautier Teuscher, Noémie Doutreleau
Soutiens : Loterie Romande Genève, Ernst Göhner
Dio
Lieu : Théâtre du Loup
Collectif anthrophie
Empruntant au glitch art, Dio est une tentative de mythe insurrectionnel et post-moderne, hacké à partir des données compilées il y a plus de deux mille ans par Euripide dans Les Bacchantes. Le récit reprend la figure de Dionysos pour en faire une icône contre-médiarchique, une énergie immanente se propageant dans les technologies de communication jusqu’à déclencher une insurrection générale.
Conception : collectif anthropie
Lumières : Sonya Troillet
Soutiens : Ville de Genève, Loterie romande
Remerciements Espace autonome Saint-Martin, Editions et Collectif Abrüpt
Y a pas de mal
Lieu : Théâtre du Loup
Cie Alors voilà, Amélie Vidon & Alenka Chenuz
Comment parler de masturbation sans tomber dans une forme de pornographie verbale ni en faire un sujet encyclopédique ? En présentant des fragments de vie simples et intimes, Y a pas de mal va à la rencontre de personnes d’âges et de genres différents qui se questionnent sur leur rapport au corps, avec l’auto-érotisme pour point de départ. A partir de ces témoignages, Amélie Vidon et Alenka Chenuz invitent le public à se plonger dans des récits à la fois anonymes et universels, où la poésie naît de la parole brute.
Conception : Amélie Vidon et Alenka Chenuz
Lumières : Emile de Gautard
Musique : Eric et Alexis Rüeger
Regard extérieur : Sarah Calcine
Costumes : Augustin Rolland
Soutiens : F.A.I.P., Pour-cent culturel Migros, Loterie Romande et la Ville de Lausanne
F*cked Up Sushi Train
Mardi 13 et mercredi 14 avril, 22h / durée 45 min
Participez, chattez et visionnez le spectacle en streaming sur twitch.tv/cietendo
Cie tendo, Guillaume Ceppi, Antonin Noël & Paul Lëon
F*cked Up Sushi Train est un projet de pièce de théâtre interactive dans laquelle le public est confronté à des choix qui influencent le spectacle et les éléments qui le composent. C’est un objet qui s’adresse à deux publics dans deux espaces distincts. L’un est physique – le théâtre –, l’autre virtuel – la plateforme de streaming Twitch.
En jouant avec les spécificités de ces deux médiums, la pièce propose deux points de vue et une expérience différente que l’on soit au théâtre ou sur Twitch. Progressivement, la pièce est sculptée par le mélange des choix effectués par chacune des audiences.
À travers les différentes combinaisons possibles, le public construit chaque soir une version de la pièce qui lui est propre.
Conception : Guillaume Ceppi, Antonin Noël et Paul Lëon
Soutiens : Fondation Engelberts, Loterie Romande
ANAP, Médicalisation et rituels
Lieu : Théâtre du Loup
Compagnie KavecS, Vana Kostayola
ANAP, Médicalisation et rituels est une expérience artistique participative qui nous immerge dans l’univers des troubles psychosomatiques et biologico-politiques. Entre le « syndrome de la mère » et le « syndrome du médecin », il y a le corps de la femme-malade (= La Femmelade). La Femmelade fait l’objet d’études auprès des médecins, des sages-femmes, des psychiatres et des neurologues. Le public assistera au rituel dans la salle d’accouchement, avant et après l’événement, en restant toujours libre de se laisser entraîner dans des jeux de rôles ou de rester dans sa zone de confort.
Conception et mise : en scène Vana Kostayola
Avec : Vincent Barras, Vincent Coppey, Beth Dillon, Pauline Huguet et Graziella Eccofey
Soutiens : Ville de Genève et Loterie Romande
On achève bien les oiseaux
Lieu : St Gervais
Sarah Calcine, Pauline Castelli
Une salle des fêtes, avec ballons fatigués et paquets de confettis éventrés. Une femme et un homme s’y agitent encore. Dans l’esthétique scintillante et bricolée de Pauline Castelli et Sarah Calcine, la pop culture côtoie l’existentialisme sans aucun problème. Désireuses de raconter la naissance d’une amitié en plein chaos, les deux conceptrices partent à l’assaut d’un mythe: On achève bien les chevaux, le film de Pollack qui se déroule dans un marathon de danse des années trente, où une prime était promise au couple qui tiendrait le plus longtemps. Inadaptable? Ça tombe bien, ce spectacle est une histoire de ratés, d’épuisement, d’inadaptation. Absurde comme ces concours qui saturent nos vies. Excitant comme des ados qui font des bombes dans la piscine des parents. Dangereux comme une vitre trop propre pour les oiseaux.
Une idée originale de Sarah Calcine et Pauline Castelli
Mise en scène : Pauline Castelli
Jeu : Lucas Savioz et Sarah Calcine
Écriture collective : Adrien Cornaggia, Pauline Castelli, Sarah Calcine et Lucas Savioz
Costumes et scénographie : Lucie Meyer
Création sonore : Antoine Prost
Création lumières : Céline Ribeiro
Lolita
Lieu : St Gervais
Florence Rivero
« Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. » Appuyé sur sa voiture, un homme raconte. Son histoire est glaçante, banale : une enfant de 12 ans, une « nymphette » selon ses termes, dont la vie quelconque dans une ville fade des États-Unis bascule le jour où un certain Humbert Humbert s’installe dans la chambre louée par sa mère. L’histoire d’un amour fou, non réciproque, qui ne devrait pas exister. Pourquoi cet homme s’arroge-t-il le droit de nous parler ? Et la version des faits de Lolita, alors ?
Librement inspiré du roman de Vladimir Nabokov
Adaptation et mise en scène : Florence Rivero
Jeu : Martin Reinartz
Assistante à la mise en scène : Adèle Beaulieu
Création lumières : Nicolas Berseth
Régisseuses : Justine Bouillet et Céline Ribeiro
Montages vidéos : Raphaël Meyer
Nous tournoyons dans la nuit et nous voilà consumés par le feu
Lieu : L’Abri
Jonas Lambelet
Un homme seul, poussé à bout par les nécropolitiques de notre époque, est sur le point de passer à l’acte. La violence qu’il s’apprêtait à déchainer – contre d’autres ou lui-même – bifurque vers la parole. Il se débat avec la langue, les idées, s’empêtre dans son récit, ses rêves et sa rage. Abandonnant peu à peu le sensé au profit du sensible, il fait acte de sécession avec la normalité pour mieux se dire. Nous tournoyons dans la nuit et nous voilà̀ consumés par le feu raconte cette plongée dans la folie comme échappatoire au désastre du présent.
Conception, mise en scène et jeu : Jonas Lambelet
Conception et collaboration artistique : Joëlle Wider Greset
Création sonore : Dario Galizia
Création du surtitre et administration : Alexandra Nivon
Traduction : Lara Lambelet (eng), Marlène Micheloni (ita)
Production : hitzAhitz
Photo : Joelle Wider
Zang Boom Tuut
Lieu : Le Grütli
Cie LaScam
Si l’homme s’est défini par sa capacité à articuler un langage, comment définirait-on sa capacité à le déstructurer, le détruire, le réduire à son oscillation vibratoire?
Zang Boum Tuut nous invite à (re)découvrir cet outil fondamental qu’est la voix. chercher les confins de la parole, explorer ses sonorités, mettre en péril ses définitions. Être au-delà des mots pour se promener à la lisière de notre être. La pièce est une quête surréaliste, une recherche de poésie, un désir de mettre au centre du discours la présence humaine.
Proposition : Valerio Scamuffa
Création : Olga Onrubia, Diane Müller, Valerio Scamuffa, Barbara Schlittler
Scénographie et costumes : Sarah André, Yvonne Harder
Lumières : Antoine Friderici
Photo : Dorothée Thébert
Captation : Nicolas Meyer
Production : Cie LaScam
Administration : Rue#917 – Cristina Martinoni
Il le faut je le veux
Lieu : Le Grütli
Cie LaScam
Le titre est inspiré d’une série de dessin de l’Artiste Alain Huck : Vite soyons heureux, il le faut, je le veux. Parce que c’est de ça qu’il s’agit, il faut être heureux et vite. Mais est-il seulement possible de l’être ?
La pièce explore cette notion de dualité. Nos émotions et notre raison, notre esprit et notre corps, notre être social et notre être sauvage, le masculin et le féminin. Nous avons appris à nous trouver différent. Nous avons appris à nous séparer des autres, mais aussi de nous-même. Et c’est avec cette séparation que la pièce commence.
Proposition et jeu : Valerio Scamuffa
Collaboration artistique et jeu : Olga Onrubia
Scénographie et costumes : Sarah André, Julia Studer
Musiques et sons : Andrès Garcia
Lumières : Antoine Friderici
Régie : Nidea Henriques
Photo : Dorothée Thébert
Captation : Nicolas Meyer
Production : cie LaScam
Administration : Rue#917 – Cristina Martinoni
L’après du théâtre de demain, Judith Marchal, Le Courrier