GO GO GO

Une balade sonore dans l’espace urbain qui entrelace expérience personnelle de femme dans la rue à celle d’un incel (communauté d’hommes hétérosexuels qui n’ont jamais eu (ou très peu) de rapports sexuels et qui se rassemblent sur internet autour d’une cause commune: leur haine des femmes). Pour adopter le regard de ceux qui exercent ces violences afin d’apporter une nouvelle vision à ce que peuvent être les luttes féministes et leur nécessité.

Au cours de la dernière décennie, une cette idéologie masculiniste violente a gagné en popularité et s’est organisée sur internet. Les « incels » (pour « involuntary celibate ») reprochent aux femmes de les priver de l’amour et des expériences sexuelles qui leur reviennent de droit. En 2014, le premier attentat meurtrier revendiqué par un « incel » a révélé l’ampleur et la dangerosité de cette communauté. Depuis, la violence misogyne et antiféministe n’a pas cessé de faire des victimes.

L’extrémisme violent à caractère misogyne ne constitue pas un phénomène nouveau, mais s’inscrit dans un continuum : les violences faites aux femmes prennent place dans tous les espaces de vie, dans la rue, dans la famille, au travail, … Elles s’articulent les unes aux autres et créent un système intégré : le patricarcat.

Nous en voyons les conséquences au quotidien, lorsque que l’ensemble des femmes sont mises dans une position d’infériorité en comparaison à l’ensemble des hommes. Ces violences constituent un obstacle aux droits des femmes, à leur intégrité, à leur santé et à leur autonomie.

Pour en parler :
– Marion Thomas, artiste du projet « Kit de survie en milieu masculiniste »
– Hélène Upjohn, spécialiste en questions de genre, formatrice au DIP
– Marylène Lieber, sociologue, professeure en études genre à l’UNIGE

Cette discussion sera animée par Anne-Claire Adet, envoyée spéciale GO GO GO

La protagoniste part à la recherche d’Helen W., à pied, depuis Fribourg, la cherche à Bâle, à Fribourg et plus loin, hésite à changer de quête, retrouve son amour de jeunesse du « cycle d’orientation du Belluard », prend des décisions étranges…

Vous avez toujours voulu vous mettre dans la peau d’un.e autre ? Qu’accompliriez-vous si vous pouviez vous inviter dans son corps et sa tête, et lui faire faire ce que vous désirez ? Avec AUTOSHOW, plongez dans une expérience collective inédite en étant aux commandes du spectacle depuis votre salon. AUTOSHOW est un spectacle à distance pour 6 acteurs.ices, 6 joueurs.ses et un public en ligne.

Quelle est la situation de la Diffusion des Spectacles des Arts vivants en Suisse et dans le monde.
Comment l’Art voyaget-il entre les différents cantons romands et dans le monde ?
Comment pourrions nous entrevoir des tournées et une diffusion internationale avec le système écologique actuelle ?
Les nouvelles technologies seraient elles devenues la solution ?
Y aurait-il d’autres manières d’envisager la visibilité du travail d’un artiste qu’à travers une production ?
Comment faire évoluer nos pratiques de travail sur la diffusion ?
En rapport avec la crise sanitaire actuelle et la crise financière future pourrait-on entrevoir la possibilité de favoriser les reprises de pièces ?
Table ronde animée par notre envoyée spéciale Davide-Christelle Sanvee en compagnie de Tutu productions – Barbara Giongo – Nataly Sugnaux Hernandez et
l’artiste musicien Cyril-Bongo Joe.

Un désordre où s’accumulent toutes les traces éparses de la vie. Dehors, la rue bamakoise : même accumulation d’objets divers, de déchets, anarchie de pancartes et chaussées défoncées. Pourquoi ce désordre ? Quel malaise reflète-t-il ? Comment la vie parvient à s’y développer, à lui donner forme, à le contester ? Un travail éminemment plastique et graphique, une manière originale d’aborder la danse, un jeune danseur à découvrir absolument.

Voulez-vous faire une pause entre les performances ? Vous êtes plutôt musique que théâtre ? Vous aimeriez échanger sur les spectacles ou sur le contenu EXTRA ? Rendez-vous dans notre espace Bar – Musique live en ligne !

Le projet initialement choisi pour GO GO GO était BOOK IS A BOOK IS A BOOK, la compagnie pour ne pas dénaturer ce travail a renoncé à le présenter et décidé de mettre en place une action visible pour toutes : repérez les affiches de Lexicon, une installation réalisée en collaboration avec les artistes de cette seconde édition et l’équipe du Grütli !

« L’oracle ne dit pas ce qui t’attend dans l’avenir, il formule ce qui t’atteint. Il n’annonce pas, il demande l’accord d’une attention, au sens d’accorder une disponibilité. L’oracle ne dit pas l’avenir, il en ouvre des possibles qui n’étaient pas perçus. Un oracle est toujours à traduire. L’avenir est question d’interprétation, de traduction. »
Vinciane Despret

La situation sanitaire ne nous permet pas d’accueillir la performance Jusque dans nos lits de Lucile Choquet. Celle-ci, par le biais d’une installation comprenant un lit accueillant différentes personnes, expérimente au travers des échanges comment le politique s’invite dans le lit des racisées. Le travail de la performeuse se poursuivra toutefois, lors d’une résidence de recherche, entre variations et résonances politiques.

Marie van Berchem est artiste plasticienne, depuis plusieurs années elle travaille au Bar du théâtre du Grütli.
Elle nous invite à voir le bar comme une scène et la fonction de serveuse comme un rôle. Pour la serveuse, le spectacle commence à l’ouverture du bar et se termine au moment où le rideau se lève.
Cette double casquette donne lieu à ce projet. Nous vous invitons à découvrir le processus de création dans nos espaces virtuels.

Comment mener en ce moment une politique culturelle digne de ce nom?
Comment coller au plus proche des réalités des artistes en ces temps d’annulations, de reports et d’incertitudes?
Critères d’attribution de subventions, appels à projets, modifications et embouteillages des saisons, projets de transformations, résidences d’artistes… Tout est chamboulé ou en instance de chamboulement.
Pour en discuter, les artistes Jacqueline Ricciardi et Muriel Imbach et les co-directrices du Grütli, Barbara Giongo et Nataly Sugnaux-Hernandez; et plutôt que de revenir sur ce qui a été mis en place par la Confédération et les Cantons, il s’agit désormais de regarder vers l’avenir, aussi flou soit-il. Pour esquisser des pistes de solutions, entrevoir de nouvelles manières d’envisager les aides culturelles, tenter de palier aux difficultés qui déjà pointent à l’horizon.
Une table ronde pour expliquer aussi à toustes celleux qui ne font pas partie du domaine culturel, comment nous fonctionnons, quels sont les enjeux à venir pour les travailleureuses de l’art et se projeter malgré tout avec élan au-devant des mois compliqués qui se présentent à nous.

Nous vous proposons de revivre en version digitale l’expérience de Be Arielle F.
Simon Senn achète pour 10 dollars sur internet le corps numérisé d’une vraie jeune femme. À l’aide de technologies à portée de clic, il anime ce corps, le modifie, entre à l’intérieur et finalement le mêle au sien. Bientôt il retrouve cette jeune femme qui devient sa partenaire de jeu.

Chacun.e.x.s chez soi. À l’abri ou enfermé.e.x.s, par choix ou par contrainte. Rarement, autant que depuis quelques mois, nous n’avons questionné notre rapport à « ce qui fait maison », au « dedans » et au « dehors » et aux liens sociaux, affectifs ou laborieux qui les unissent. Curieusement, certains outils technologiques, jusque-là diabolisés, nous permettent aujourd’hui d’entretenir ces liens. En en franchissant les limites spatiales, les barrières, dans un effet de balancier entre l’intime et le publique. Dès lors que l’on m’offre, même momentanément, un espace de travail au Théâtre du Grütli, une « chambre à moi » tant espérée, puis-je considérer que je suis chez moi ?

La plasticienne genevoise connue pour ses actions performatives coup de poing et radicales, personnage coloré des scènes alternatives, jonglera ludiquement avec le cadre imposé par les outils numériques.

Elle propose de nous embarquer pour une visite de son atelier, à travers un cours de franglais improvisé ouvert à tous les publics, destiné principalement aux non-francophones (!)

Nous aurons l’occasion de découvrir quelques pépites prodiguées en mode « freestyle » par l’infatigable touche-à-tout nichée au troisième étage du Grütli.

Muriel Imbach aurait dû présenter son projet tout public À l’envers, à l’endroit, nous espérons qu’elle puisse le faire plus tard en janvier. Pour en savoir plus sur le spectacle rendez-vous ICI. Très engagée et militante, nous l’invitons à participer à une table ronde autour des politiques culturelles.