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Salle du Haut
Jeu à 19h
Ven et sam à 20h
Dim à 17h
26 septembre soirée RELAX
Ce spectacle est COMPLET
1h15
Kiyan
Khoshoie est danseur.
Il a dansé dans des compagnies à l’étranger pendant plus de dix ans.
Il a dansé pour de nombreux chorégraphes mais n’a pas dansé pour Alain Platel.
Mais peut-être que vous ne savez pas qui est Alain Platel.
Alain Platel est un chorégraphe belge internationalement renommé.
Mais Alain Platel n’a rien à voir avec le spectacle que vous allez voir.
Vous n’avez en aucun cas besoin de savoir qui est Alain Platel pour voir ce
spectacle.
Vous n’avez d’ailleurs pas besoin de savoir grand chose avant de venir voir ce
spectacle.
Peut-être juste de savoir que Kiyan Khoshoie est danseur et qu’il a dansé dans
des compagnies à l’étranger pendant dix ans.
Mais ça c’est déjà dit.
Et ça c’est du passé.
Cela dit, sur scène Kiyan Khoshoie va tout de même danser.
Mais pas uniquement.
(Et si vous êtes Alain Platel vous êtes évidemment le bienvenu.)
Grand Écart est un seul en scène à la croisée de la danse et du théâtre, dans lequel Kiyan Khoshoie, interprète, raconte son expérience de vie de danseur. Grâce à différentes figures qu’il convoque dans un long plan séquence théâtral, Kiyan Khoshoie se dévoile progressivement, révélant sa puissance et ses fragilités.
Un spectacle de et avec Kiyan Khoshoie
Mise en scène : Charlotte Dumartheray
Compositeur : Richard Van Kruysdijk
Assistanat chorégraphie : Olive Lopez
Costumes : Elodie Verdan
Création lumière : David Kretonic
Production : Florence Chappuis
Administrations : Mélinda Quadir-Mathieu
Photos ©Jessica Decorvet
Ernst Göhner Stiftung, Fondation Engelberts, Fond Jeunesse D.I.P, Ville de Genève, Grand Saconnex, Plan-les-Ouates
Rien de tel que le théâtre et ce formidable Grand Écart pour relancer la motivation. Les danseurs ne sont pas forcément les champions de l’oralité.
Kiyan Khoishoie est une magnifique exception. Il possède un débit, une énergie, une dépense physique qui rappelle les champions américains de l’humour fou dingue givré, genre Jerry Lewis.
Pas besoin de comprendre la danse pour apprécier ce Grand Écart. Les divas maltraitantes, on en trouve dans tous les milieux. Et mieux vaut en rire !