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13-15 janvier 2022

GO GO GO

Pour vous assurer d’avoir de la place, venez retirer des contremarques gratuites et obligatoires pour le jour-même au rez de la Maison des Arts du Grütli.
Jeudi 13 17h00-23h
Vendredi 14 dès 16h00-23h
Samedi 15 dès 11h00-23h

Samedi l’after GoGoGo c’est là!!!
360 dégrés are back !
Let’s get wild with house & disco masters !
Plus d’infos : https://www.facebook.com/events/996600377590231/?ref=newsfeed


GOGOGO n’est pas un festival, c’est plus que ça ! C’est un moment de curiosité, de partage, de mélanges des genres et des publics.
Venez démarrer l’année sur les chapeaux de roue et découvrir le meilleur de la scène indépendante contemporaine. Spectacles, performances, concerts et soirée festive au programme durant trois jours boulimiques et gratuits !
Un marathon d’arts vivants, pour faire fi des étiquettes, aller au-delà des genres et se laisser surprendre.
Alors GO !

Télécharger la grille horaire ICI

En collaboration avec Radio Vostok, EPIC-Magazine, Crea Story School et le Café du Grütli.
Samedi 15 janv de 11h à 15h venez déguster le Brunch au Café du Grütli.

Avec le soutien de PREMIO, Ville de Genève, Fondation Leenards, SIG.

La Trève // La Novia

Le Collectif la Nóvia est basé en Haute Loire et leur projet La Trève est porté par le musicien Yann Gourdon. Réunissant des artistes de différentes disciplines, ce collectif est un lieu de réflexion et d’expérimentation autour des musiques expérimentales et/ou traditionnelles.
En occitan, la treva est un fantôme, un revenant. Trevar signifie fréquenter un lieu, errer, rôder.
La Nóvia réalisera un film expérimental le temps d’une marche de deux semaines sur le plateau du Mézenc, région montagneuse située dans le Massif Central. Conçu comme un voyage hallucinatoire au cœur de ce plateau volcanique, ce travail naît de réflexions sur les notions de collectage et de patrimoine immatériel. Le film se construira autour de ces deux phénomènes, la trève et la burle, un vent du nord, glacial, sur ce territoire qui présente des formations géologiques aussi fascinantes qu’inquiétantes. C’est un plateau hérissé de volcans éteints, parfois traversé par ce violent blizzard qui avale tout sur son passage. C’est une terre magnétique qui travaille l’imaginaire des peuples et des artistes qui ont vécu là. Beaucoup d’histoires s’y racontent et dessinent une terre trouble. La trève peut causer des illusions d’optique, des déplacements d’objets, des chutes de pierres et des bruits mystérieux, mais aussi de l’affolement du bétail, des charivaris démoniaques et parfois la possession diabolique de certains occupants.

Au plateau, projections, musiques, pour un espace investi de réminiscences un brin magique dans lequel la perception est altérée.

Jeudi 13 janvier à 20h
Vendredi 14 janvier à 23h
Salle du Haut / 2e étage

Écriture et réalisation : Yann Gourdon, Gwendal Le Goff, Grégoire Orio et Jacques Puech.
Textes : d’Élodie Ortega lus par Éloïse Decazes.
Avec : Camille Rouaud et Frédérique Lavachery.
Direction artistique : Yann Gourdon

Ce projet est produit par le Collectif La Nòvia et bénéficie du soutien financier de la DRAC Auvergne Rhône-Alpes, de la Région Auvergne Rhône-Alpes, des Subsistances, du Grütli et de l’Agence Culturelle de Dordogne.

Les Aventures de Béatrix et Milla Pluton // Alice Oechslin et Ulysse Berdat

Milla Pluton est une « gouine des champs », elle anime une émission militante sur La radio des champs sa radio pirate émise depuis une brouette. En dehors de ça, elle pratique la communication inter-espèce avec des vers de terre et une fois la nuit tombée, elle prend contact avec Pluton, qui la guide. Un soir, Béatrix, une voyageureuse spatio-temporelle accidentelle, atterrit à poil dans le jardin de Milla qui l’accueille dans son chalet. Ensemble, iels vont vivre toutes sortes d’aventures, confronter leur rapport aux mondes et préparer le départ de Béatrix pour Pluton.
Cette performance crée par Alice Oechslin et Ulysse Berdat mêle comédie musicale, vidéo, solo de flûte à bec, théâtre de marionnette, danse de chou et science-fiction. La pièce met en lumière une communauté constituée d’êtres vivants fluides tels que des plantes, des animaux et des humains qui s’unissent pour inventer ensemble d’autres façons de relationner et d’aimer.
À la fois fable écologique et manifeste inclusif, Alice et Ulysse, un peu naïves, très poétiques et un brin surréalistes, livrent ici un doux moment d’humanité et la première comédie musicale champêtre.

Jeudi 13 à 22h10
Samedi 15 à 16h
Salle du Haut / 2e étage

Mise en scène, musique, vidéo, interprétation : Alice Oechslin et Ulysse Berdat
Regard extérieur : Julia Bothello
Soutien : Le Grütli – Centre de production et de diffusion des arts vivants, HEAD – Genève et le SAS Delémont

Milla Pluton and friends

Alter ego de l’artiste Alice Oechslin, Milla Pluton (and friends) est née en 2020, dans la campagne genevoise et nous livre un concert d’intergalactik pop-rock, nouvelle voie lactée. Elle quitte le temps d’une soirée sa radio de gouines des champs pour venir donner son show. Au rendez-vous, chansons d’amour inter-espèces, poème astral, chant d’oiseaux et murmure de la rivière.

Jeudi 13 janvier à 24h
Salle du Haut / 2e étage

Composition : Alice Oechslin
Interprétation : Alice Oechslin, Ulysse Berdat et Louise Knobil
Soutien : Le Grütli – Centre de production et de diffusion des Arts vivants

Camille // Sarah Bucher

À l’origine de ce projet, la rencontre de deux adolescentes dans une institution pour enfants en difficultés. Une des jeunes filles est bègue et est confrontée à une situation sociale très difficile et délicate à cause de ses difficultés d’élocution. Elle est surtout dotée d’une étonnante puissance et d’une détermination hors du commun ; son envie de vivre et de partager ce qu’elle ressent, ne renonçant à jamais à toujours s’exprimer, malgré son bégaiement qui l’empêche d’avancer dans ce qu’elle essaie de dire. Sa volonté de s’exprimer et de se faire entendre est au coeur de cette création.
Camille est un spectacle qui manifeste physiquement ce sentiment de ne pas pouvoir dire. La lumière signifie les contraintes auxquelles nous faisons face, la danseuse cherche la liberté et la légèreté dans la tragédie pour donner à voir une infinie tentative d’expression à l’intérieur de l’incapacité humaine.
Camille explore les fragilités, pour en libérer la puissance. Se rendre à la sensibilité, puis se diriger vers ce qui affleure. Goûter la faiblesse et en suivre le frémissement.
Camille est dédié à cette jeune fille.

Jeudi 13 janvier à 19h
Vendredi 14 janvier à 21h50
Salle du Bas / sous-sol

Création, direction artistique et performance : Sarah Bucher
Création et interprétation sonore : Jules Martinet
Création Lumières : Filipe Pascoal et Léo Garcia
Assistant : Victor Poltier
Dramaturge : Anna-Marija Adomaityté
Regard extérieur : Dominique Falquet

Administration : Sarah Bucher
Diffusion : Sarah Bucher

Avec le soutien de : Ville de Lausanne, Corodis, Loterie Romande, Fonds culturel de la Societé Suisse des Auteurs, Bourse du canton de Valais pour la résidence au Quartier Culturel à Malévolz, Fondation Anne – Marie Schindler, Prix du Domaine Musique et Arts de la scène de la HES.SO

La peau entre les doigts // Catol Teixeira

Que voyez-vous de là où vous êtes ? Devriez-vous, ou devrais-je, bouger ? Mais comment allez-vous faire ce mouvement ? Avez-vous peur ? Quand je regarde quelqu’un dans les yeux, je sens que nous pouvons nous rencontrer.
Le travail chorégraphique de Catol Teixeira compose avec les corps, l’espace, le temps dans une dynamique propice à l’improvisation et à la rencontre. La performance se construit par conséquent avec la participation des présences, des regards et des déplacements du public. La peau entre les doigts est une danse qui dit l’éloignement, le déplacement, une danse pour ce qui est laissé de côté, abandonné. Recherche performative sur la distance et l’intimité, la chorégraphie se construit sur différents moments ; l’accueil, une préparation vertigineuse, le croisement, la célébration et le son de la mémoire.
Catol danse tout en transitant, changeant et se déplaçant où il y a une fissure à traverser – se rendant et résistant, renégociant la visibilité par le mouvement, dansant finalement.

Jeudi 13 janvier à 21h20
Samedi 15 janvier à 17h
Salle du Bas / sous-sol

Création et performance : Catol Teixeira
Musique : DEDO – tunga, Nexcyia – revelation, Migthy – fuckCopace’ic (extract).
Création Musique : Nico Wassmer
Lumières : Justine Bouillet

Dos // Delgado Fuchs

Dos nous plonge dans la marche de deux hommes aux corps dissonants. Dans un ring d’observation, l’attraction physique se transforme en combinaisons décalées. Comme au catch, les mouvements calculés entremêlent les poses et les prises ; une danse de mains, de bras, de poitrines, de dos et de jambes qui se lovent, s’entassent et se repoussent. Le lien qui s’opère se gonfle d’intensité sur le fond d’un tube d’Erkin Koray, superstar chevelue du rock anatolien des années 1970, qui vient ajouter à l’instabilité ambiante une touche de psychédélisme. À la fois sensuel et maladroit, puissant et fragile, le pas de deux physique mené par ce duo dépareillé écrit une poésie du corps immédiate. Ce qui importe n’est pas ce que l’on croit, mais ce que l’on voit.
Le danseur Marco Delgado et l’acrobate-porteur Valentin Pythoud jouent entre l’unicité et le commun de leurs générations, de leurs corps, de leur courage et de leur vulnérabilité, et cherchent un accord dans leurs dissemblances.
1278 muscles, 2 cœurs, 3,2 kilogrammes de cerveau, 2 poumons, 412 os, 4,1 mètre carré de peau, 103 litres de fluides, 12 mètres d’intestin grêle, 60 000 milliards de cellules,
200 000 milliards de bactéries, 150 000 cheveux.


Jeudi 13 janvier à 23h20
Samedi 15 janvier à 15h
Salle du Bas / sous-sol

Conception, chorégraphie : Delgado Fuchs en collaboration avec Valentin Pythoud
Danseurs/interprètes : Marco Delgado, Valentin Pythoud
Collaboratrice artistique, RG : Nadine Fuchs
Musique : Cemalin d’Erkin Koray

Production & administration : Rosine Bey

Dio // collectif Anthropie

Au croisement de la poésie et du glitch art, Dio est une réécriture du mythe de Dionysos hackée à partir des données compilées il y a plus de deux mille ans par Euripide dans Les Bacchantes. On y rêve un soulèvement techno-insurrectionnel déclenché par l’énergie transformatrice de Dio, descendue sur Terre pour faire buguer la réalité, glitcher le molotov et datamosher le soleil – jusqu’à l’incendie général. Mais arrivéexs au comble du bonheur, il faudra débrancher la simulation.
Découverte lors du dernier festival C’est Déjà Demain, cette performance immersive nous emmène dans un univers où tout s’entremêle et dans lequel nous perdons nos repères. Le texte, à la fois puissant et poétique, écrit à plusieurs mains est à la base de cette histoire d’une insurrection cybernétique qui dit la culpabilité des sentiments, parle de notre incapacité à faire face à nos propres catastrophes, et réclame l’urgence de nous confronter ; parce que notre unique espoir de pouvoir faire communauté c’est la prolifération, la vitesse et le désordre.
Une performance déroutante et coup-de-poing, un univers éminemment original, plastique et littéraire, une sorte d’œuvre d’art totale pour questionner le monde d’aujourd’hui et regarder vers demain.

Jeudi 13 janvier à 20h et à 22h10
Samedi 15 janvier à 18h30 et 22h10
Gueuloir / sous-sol

Conception globale : collectif anthropie
Création lumière : Vicky Althaus
Co-production : Théâtre du Loup
Soutiens : Ville de Genève, Loterie Romande
Remerciements : Éditions Abrüpt, Espace autogéré NéoMartine.

Mi vida en tránsito // Elvio Avila et Savino Caruso

Spectacle-documentaire sur un voyage de retour involontaire en Argentine, après 10 ans passés en Suisse, sur l’arrachement et le désespoir qui en résultent et sur la recherche d‘un avenir viable, c‘est aussi le témoignage de l‘amitié d‘Elvio Avila et de Savino Caruso, qui est née dans l‘adversité, se poursuit à distance de l’autre côté du monde et est à la base de ce projet. L’histoire de la lutte de Savino qui a tenté, sans succès, de se battre pour qu’Elvio puisse rester en Suisse.
Mi vida en tránsito est un abri créé avec les moyens de l‘art dans les ruines de la vie d‘Elvio et à partir duquel il tente d‘imaginer son avenir. Savino l‘accompagne et le soutient. Ensemble, ils développent des séquences vidéo, des textes, des scénarios de conversation, des moments de performance. Ensemble sur scène – Savino ici, Elvio là-bas – ils ne s‘intéressent qu’au sens de l‘existence, qui réside peut-être dans la solidarité vécue et dans les processus de transition qui font prendre conscience, encore et toujours, de la vulnérabilité de la vie.

Vendredi 14 janvier à 18h30
Samedi 15 janvier à 18h30
Salle du Haut / 2e étage

Directeur artistique, performance : Savino Caruso
Concept, réalisation artistique, performance : Elvio Yair Avila
Dramaturgie : Sebastian Gisi
Mise en scène finale : Beatrice Fleischlin
Scénographie : Isabelle Mauchle
Technologie vidéo, dramaturgie vidéo : Eleonora Camizzi
Support musical : Julian Vogel
Chargé.e de production, régie son et lumière : N.N.

Coproduction : Südpol Luzern
Soutiens : PREMIO, Ernst Göhner Stiftung, Pro Helvetia et Pourcent-culturel Migros.

À propos du Grütli // Dominique Gilliot

Une pièce contenue dans son sujet, une tautologie poétique et un portrait de l’artiste en touriste béate. Drôle mais pas que. Philosophique et profond. Une réflexion sur le travail, la production, et les lieux de production.
Comment un lieu agit-il sur l’artiste qui y travaille et vient à en affecter la création ? Jusqu’à quel point ? Et si on décidait de se pencher sur ce dont un lieu est porteur ? Et si une artiste décidait de travailler non pas seulement dans un lieu mais sur un lieu, pour un lieu, en se laissant imprégner par ce qui s’y vit au jour le jour ? Et si cette artiste décidait de raconter ce lieu de son point de vue, de rapporter ce qu’elle y a vécu, et d’en faire un objet artistique ?
C’est donc un À propos du Grütli que Dominique Gilliot présentera une performance, livrant son point de vue, son ressenti après avoir passé quelques semaines en résidence dans les murs du théâtre et s’en être imprégné jusqu’à en faire ressortir sa substantifique moelle… Avec des chansons, une scénographie simple (constituée d’éléments pour la plupart glanés dans le lieu), de l’humour et de la profondeur.

Vendredi 14 janvier à 20h40
Samedi 15 janvier à 22h10
Salle du Haut / 2e étage

Création, mise en scène et jeu : Dominique Gilliot
Metteuse en scène : Juliette Chaigneau
Co-création chansons, régie son : Antoine Pesle
Création lumière, régie lumières : Anthony Merlaud

Production : AVEC

More and More // Hector Thami Manekehla

More and More est série de pièces dansées, performées et chacune d’entre elle est dédiée à quelqu’un : une amie, une proche, une figure tutélaire, qu’elle soit vivante ou disparue. Des pièces toutes inspirées par la mémoire, présentées à la manière d’un rituel cérémonial.
Manière de continuer à se souvenir des morts, des moments les plus chers avec un proche et de comment on peut revenir en arrière et se souvenir des détails d’une relation — avec un frère, une sœur, une mère, un père ou peut-être un amant. S’autoriser à ressentir une sorte de douleur mais s’ouvrir à la joie de la réflexion.
More and More est une tentative de réconciliation à travers des pratiques transcendantales de performance physique, où le mouvement se suspend lui-même et ne se voit pas comme un objet mais comme une présence pertinente pour regarder la vie au-delà de la forme qu’on lui connaît.
Un corps qui saigne et continue de saigner davantage la poétique de la tristesse et la joie de la présence et de l’absence. S’exposant more and more, sans se retenir
Utilisant son corps, ainsi qu’une série d’objets glanés de-ci de-là, Hector Thami Manekehla construit un livre vivant de souvenirs, traversé par les énergies et la transcendance d’une image ou d’une émotion.
Hector Thami Manekehla travaille depuis plusieurs années à Genève avec La Ribot et développe un travail personnel en Afrique du Sud d’où il est originaire.

Vendredi 14 janvier à 19h30
Samedi 15 janvier à 20h40
Salle du Bas / 2e étage

Conception et performance : Hector Thami Manekehla
Lumières : Hector Thami Manekehla
Scénographie : Hector Thami Manekehla

Co-prodution : La Ribot Ensemble
Soutien : Pro Helvetia

Programme de vidéos d’artistes curaté par Marie-Ève Knoerle

« Une absence de délimitation claire entre deux milieux pouvant donner lieu à un jeu d’influences réciproques »

Ce programme vidéo s’inscrit dans GOGOGO en tant que scène bidimensionnelle et en écho aux propositions d’art vivant, invitant le public à se projeter dans des univers multiples, saisis par des regards artistiques à travers l’œil de la caméra. Il propose un voyage qui juxtapose des images en mouvement, à partir des années 1970 jusqu’à nos jours, dont les caractéristiques techniques et les qualités visuelles sont propres à chaque époque. En trois chapitres, ce programme présente des positionnements sociaux, esthétiques, politiques et poétiques de corps dans l’espace public, naturel, imaginaire ou onirique. Une porosité – dont le titre du programme reprend l’une des définitions – entre l’humaine et son environnement sous la forme de connexions visibles ou invisibles, de liens organiques qui se tissent et provoquent des images sculpturales, des narrations signifiantes, des expériences sensorielles. Les vidéos qui se succèdent dans les trois épisodes sont autant d’actions, menées pour ou captées par la caméra, performatives ou de pure fiction.

Gueuloir / sous-sol

PROGRAMME
à télécharger

Vendredi 14

17h-17h40 : C1 – Artistes : Donna Kukama, Adrien Missika, Paola Junqueira, Veronika Spierenburg
17h45-18h30 : C2 – Artistes : Katja Schenker, Muriel Olesen, Luc Mattenberger, Adrianna Wallis, Viola Poli, Alexander Hahn
18h35-19h10 : C3 – Artistes : Anne Sylvie Henchoz, Tony Morgan, Anne Sauser-Hall, Salla Tykkä, Joan Jonas

20h30-21h10: C1 – Artistes : Donna Kukama, Adrien Missika, Paola Junqueira, Veronika Spierenburg
21h15 – 21h50: C3 – Artistes : Anne Sylvie Henchoz, Tony Morgan, Anne Sauser-Hall, Salla Tykkä, Joan Jonas

23h-23h35: C1 – Artistes : Donna Kukama, Adrien Missika, Paola Junqueira, Veronika Spierenburg
23h40-0h25: C2 – Artistes : Katja Schenker, Muriel Olesen, Luc Mattenberger, Adrianna Wallis, Viola Poli, Alexander Hahn
0h25-1h: C3 – Artistes : Anne Sylvie Henchoz, Tony Morgan, Anne Sauser-Hall, Salla Tykkä, Joan Jonas

Samedi 15

12h-12h35: C3 – Artistes : Anne Sylvie Henchoz, Tony Morgan, Anne Sauser-Hall, Salla Tykkä, Joan Jonas
12h40-13h25: C2 – Artistes : Katja Schenker, Muriel Olesen, Luc Mattenberger, Adrianna Wallis, Viola Poli, Alexander Hahn
13h30-14h10: C1 – Artistes : Donna Kukama, Adrien Missika, Paola Junqueira, Veronika Spierenburg

14h15-14h50: C3 – Artistes : Anne Sylvie Henchoz, Tony Morgan, Anne Sauser-Hall, Salla Tykkä, Joan Jonas

15h30-16h15: C2 – Artistes : Katja Schenker, Muriel Olesen, Luc Mattenberger, Adrianna Wallis, Viola Poli, Alexander Hahn
16h15-16h50: C1 – Artistes : Donna Kukama, Adrien Missika, Paola Junqueira, Veronika Spierenburg

Artistes invité-e-s et vidéos des collections des Fonds d’art contemporain du Canton et de la Ville de Genève ainsi que d’Electronic Arts Intermix (EAI), New York.

Sous le ciel de Mille Ans & Sous Tension // Sahar Suliman

Artiste genevoise formée à la HEAD puis à la Manufacture, Sahar Sulimann est une instigatrice de projets. Elle se promène entre vidéo, cinéma, écriture et mise en scène, curieuse, précise et toujours en quête de collaborations qui la sortent de sa zone de confort.
Pour GoGoGo 22, elle a carte blanche pour investir des espaces, un moment et nous surprendre.
Cela commencera avec Sous le ciel de mille ans, une installation performative conçue comme Une invitation à prendre le temps de voir le temps passer, une expérience, où, il ne se passera rien sans l’aide de vos imaginaires, une rêverie, où, il n’y a rien à comprendre.

Avec la complicité de la musicienne Emma Vignier.

Puis, dans un autre espace, Sous tension : deux personnes tentent de raconter un moment poignant de leur vie. Elles ne le racontent pas, mais le vivent, comme une boucle sans fin. Elles sont enfermées dans le récit de leur souffrance et ni se voient ni s’écoutent mutuellement.

Avec : Arcadi Radeff, comédien

Vendredi 14 janvier à 17h
Samedi 15 janvier à 17h
Studio 3ème / 3e étage

Save the last dance for me // Alessandro Sciaroni – ANNULÉ

La Polka Chinata est une danse aux origines mystérieuses, typique de Bologne, où l’on peut voir deux danseurs penchés, genoux pliés, tournoyer rapidement sous les portiques de la ville. Aujourd’hui, seules cinq personnes dans le monde perpétuent cette tradition ; la Polka Chinata, dansée par un duo d’hommes, est une danse très exigeante physiquement, presque acrobatique. Personne ne sait exactement pourquoi elle n’est exécutée que par les hommes : certains disent qu’elle était interdite aux femmes, d’autres qu’elles montraient leurs capacités physiques à travers cette danse. Quoi qu’il en soit, sur un plan contemporain, elle semble proposer une vision différente de la masculinité.
Cette danse évoque un sentiment merveilleux et enfantin ; tournent-ils vraiment si près du sol ? Et si vite ?
Perdu dans une transe, les deux danseurs relient passé et présent le temps d’un tourbillon d’émotions.

Vendredi 14 janvier à 21h
Samedi 15 janvier à 19h30
Studio 3ème / 3e étage

Chorégraphie : Alessandro Sciarroni
Avec : Gianmaria Borzillo et Giovanfrancesco Giannini
Collaboration artistique : Giancarlo Stagni
Musique Aurora Bauzà et Pere Jou
Direction Technique Valeria
Promotion Lisa Gilardino
Administration Chiara Fava
Communication Damien Modolo
Producion corpoceleste_C.C.00#, MARCHE TEATRO Teatro di Rilevante Interesse Culturale
Coproduction Santarcangelo Festival, B.Motion, Festival Danza Urbana

workpiece // Anna-Marija Adomaityte

…J’aime mon uniforme vert pomme. Son col, ses boutons fermés jusqu’à la gorge. Avec lui je crois que ce n’est pas moi qui suis là. Come as you are— cet endroit est intemporel, aseptisé. Viande tendre et surgelés pastels. Les arches de McDo sur mon cul. “ Lovin’ beats hatin’ ”. Le travail consume mon corps ; love is stronger than hatred…

workpiece — le portrait d’un corps pénétré par la mémoire d’un régime autoritaire et de McDonald’s. Comment le corps peut-il résister de lui-même au geste de la productivité ? Basée sur l’expérience d’Anna-Marija Adomaityte ainsi que sur les témoignages d’autres employé·e·x·s de fast food, workpiece considère le travail comme une pratique à la fois aliénante et inévitable.

Conception et interprétation : Anna-Marija Adomaityte
Création sonore et lumières : Gautier Teuscher
Responsable d’administration et de production : Gaëlle Marc
Production : Cie A M A
Coproduction : Emergentia – temps fort pour la création chorégraphique émergente réalisé par L’Abri, le TU et l’ADC Genève.
Résidence : Dansomètre – espace de création chorégraphique.
Soutiens : Ville de Genève, Loterie Romande, Fondation Fluxum
Projet accompagné par le Réseau Grand Luxe

Vendredi 14 janvier à 21h
Samedi 15 janvier à 19h30
Studio 3ème / 3e étage

L’approbation des chienx // Davide-Christelle Sanvee

Pour cette création in situ, Davide-Christelle Sanvee invite ses sœurs à la rejoindre pour une performance-conférence autour des multiples identités que les coiffures africaines permettent d’avoir lorsqu’on les porte. Autant de têtes aliénées pour tant de rôles à endosser selon les contextes.
Dans un univers végétalisé, les performeuses discutent et réfléchissent aux effets / conséquences liées à leur chevelure mais aussi à leur interactions avec d’autres êtres.
En déplaçant un geste intime dans un lieu public, D-C Sanvee propose donc une nouvelle manière de se faire rencontrer l’art et la vie. Entourées d’objets-sculptures, les spectatrices sont invités.es à partager un moment précieux où chacune peut ou non, prendre part au dialogue.

Vendredi 14 janvier à 21h50
Samedi 15 janvier à 20h40
La Terrasse / 2e étage

Concept & écriture : Davide-Christelle Sanvee
Performeuses (en alternance) : Gerda Sanvee, Laetitia Sanvee, Truphosa Kadasia
Sculptures : Davide-Christelle Sanvee


Nos désirs font désordre, les vôtres sont-ils des ordres ? // Cie Folle de Parole

Ce collectif, instigué par l’artiste genevoise Isabelle Chladek, réunit un essaim bourdonnant de jeunes artistes issues des écoles d’arts et de théâtre (et certaines encore étudiantes) ; se jouant des codes, détournant les règles de la représentation, elles créent des infiltrations artistiques, que ce soit dans des lieux d’art, dans la rue, sur les places ou dans des vitrines de magasins ou de bistrots.
Moteur de ces performances, le désir; pour allumer les sensibilités et les frotter à celles du public, questionner les incertitudes, consoler les frustrations, alimenter les imaginations et les colères, proposer une fête et s’en réjouir un moment hors du temps. Dans ces infiltrations, le corps, en besoin de mouvement continuel, est un medium, un complice primordial pour s’adresser à nos semblables. La priorité est donnée aux énergies de jeunes gens qui, dans la poursuite de leurs formations et explorations artistiques, s’interrogent sur le monde actuel et se projettent dans des interactions performatives qui invitent, convoquent au partage, au rassemblement.
Elément central également, le questionnement au sujet des normes, des quêtes d’identité et de genre; le projet bouscule les frontières inhérentes aux espaces réservés habituellement à la représentation grâce au mot de passe pour sortir des cadres, de tous les cadres: QUEER.
Écoute, audace et sens de l’improvisation pour des performances (d)étonnantes et toujours poétiques.

Vendredi Implosions en continu de 19h à 23h
Espaces communs de la Maison des Arts du Grütli

Samedi 15 janvier :
ÉCLAT 1
20h10
Rez-chaussée

ÉCLAT 2
21h40
Rez-chaussée

ÉCLAT 3
23h10
Sous-sol

Direction artistique et dramaturgie : Isabelle Chladek
Composition de la troupe : Joël Defrance

Performance : Aurore Andaloro, Pierre-André Boo aka Greta Gratos, Omar Castillo, Joël Defrance, Jean-Marie Fahy, Julia Guglielmetti , Lisa Wallinger
Performance drag : Beatriz Anguita aka Frida Nipples, Louise Bonpaix aka Luigi, Rivière, Yax
Danse : Lea Samira Bernath, Vinicius Possal
Scénographie : Omar Castillo, Joël Defrance

Son et musique : Quentin Heizmann
Lumière : Alessandra Domingues
Costumes et accessoires : Mathilde Fenoll

Vidéo : Bérénice Tinguely
Photo : Mathieu Geser

Mentorat : Oscar Gómez Mata

Production Exécutive : Ars Longa + Le Voisin

Production : Cie Folledeparole
Co-production : Le Grutli, Centre de production et de diffusion des Arts vivants, Les Subsistances – SUBS
Soutiens : La loterie romande, la fondation Nestlé pour l’art, la Fondation suisse des artistes interprètes SIS, DCS (programme D01 « Culture »)
Remerciements : ADC studios

Plus One // Sophie Guisset

Plus One est une performance pour une seule spectatrice ; les éléments scéniques sont une table, deux chaises et un puzzle de 1000 pièces. On ne pourra pas en dire plus, parce que ce sera un moment pour vous et rien que pour vous, dans un partage d’intimité et de convivialité avec l’artiste.
Cette performance née pendant le confinement, période pendant laquelle faire des puzzles a été l’une des occupations favorites de Sophie Guisset ; pour elle, cette activité a des vertus thérapeutiques qui la calment et l’aident à mettre de l’ordre dans ses idées. Faire un puzzle avec quelqu’un d’autre suppose une proximité physique, mais permet de respecter le mètre de distance réglementaire !
Tout le monde sait faire des puzzles, quelle que soit son origine ou sa culture, presque sans parler, cela permet d’être ensemble et de partager une certaine intimité avec des inconnus.
L’avantage du puzzle est que les règles n’ont pas besoin d’être énoncées et que chacune a sa technique personnelle. Il s’agira donc de trouver un consensus avec l’artiste sur comment vous allez travailler ensemble pour accomplir votre tâche commune. Et découvrir, ensemble, l’image cachée derrière les 1000 pièces de ce puzzle.

Jeudi 13 janvier à 18h, 18h50, 19h40, 20h30, 21h20, 22h10, 23h, 23h50
Vendredi 14 janvier à 17h, 17h50, 18h40, 19h30, 20h20, 22h10, 23h, 23h50
Samedi 15 janvier à 12h, 12h50, 13h50, 14h30, 15h20, 16h10, 17h, 17h50
Atelier 6B / 3e étage

Concept, performance : Sophie Guisset
Dramaturgie : Lisa Vereertbrugghen
Son : Diana Dobrescu, aka as the triple identity transmedia artist Monica Kinolta, Dance Divine et Cyborg Amazone.
Image du puzzle réalisée en collaboration avec Goodyn Green (Goodyngreen.com).

Soutien: Bâtard festival (BE), Buda Kortrijk (BE), Garage 29 (BE), Workspacebrussels (BE).

Jusque dans nos lits // Lucile Saada Choquet

Dans une grande structure en bois entourée de rideaux semi-transparents, la performeuse Lucile Saada Choquet accueille sur un lit des personnes racisées, perçues comme noires, arabes, berbères, asiatiques, latinas ou métisses. Chaque rencontre se déroule en tête-à-tête pendant 30 minutes, la personne invitée est conviée à échanger sur son rapport au lit, aux corps et à ses héritages. L’installation Jusque dans nos lits est un espace-temps dédié à la non-productivité, faisant la part belle à la vulnérabilité et à l’écoute de l’héroïsme des personnes racisées contemporaines. A partir de l’expérience commune de la charge raciale, Lucile Saada Choquet tisse des liens entre le public. C’est un travail de mémoire du trauma colonial qui impacte chaque personne différemment. Cette installation tente de nous réparer collectivement avec celleux qui parlent et celleux qui apprennent à se taire. Ce premier geste artistique s’appréhende comme un cadeau fait à tout le monde, où l’on rêve d’une prise en charge collective des narrations systématiquement minorisées.
« En tant que femme noire adoptée, j’ai besoin de tuer mon propre racisme. Ces rencontres concernent tout le monde, elles agissent comme un révélateur d’imaginaires collectifs en mouvement. » Lucile Saada Choquet

vendredi 14 janvier de 18h30 à 22h30
samedi 15 janvier de 16h00 à 20h00
en continu
Durée minimum conseillée : 1h
The Spot Genève, rue Diorama 2 (à 2 min du Grütli, à côtés du Remor)

Conception et performance : Lucile Saada Choquet
Dramaturgie : Petra Van Brabandt
Scénographie : Aria Ann
Direction technique : Inès Isimbi ou Valentin Coppens
Développement, production, diffusion Habemus papam – Cora-Line Lefèvre et Julien Sigard

Avec le compagnonnage de Café Congo (Bruxelles)
Projet accueilli et soutenu dans le cadre du : réseau REM – Résidences Européennes en Mouvement – une Collaboration Balsamine (Schaerbeek/Belgique), Grütli (Genève/Suisse), Théâtre de Poche (Hédé-Bazouges/France)
Avec le soutien de : la Chaufferie – Acte 1, de La Bellone, Mons/Mars et du Rideau de Bruxelles
Avec l’aide de la Fédération : Wallonie-Bruxelles, service général de la Création artistique

An moment with THAT GIRL and the Homies // Elena Montesinos

Ce soir, ça se passe comme à la maison.Une ambiance de cartoon déjanté planera sur la performance de clôture de GOGOGO.That Girl (Elena Montesinos) et ses « homies » (sa clique de potes) discutent par téléphone interposé et se racontent des rêves projetés sur grand écran.L’esprit pop fortement acidulé dont That Girl a fait sa signature s’invite sur scène. Elle sera accompagnée de ses filtres déformants favoris, afin de décoller le plus loin possible de la réalité par l’intermédiaire de l’incontournable téléphone mobile, partenaire indétrônable du quotidien.La clique de potes? Nathanael Esh, Kebab Injection, Sven Kreter, Timothy Leighton, la téméraire Maudite, Léa Polhammer, Sanctus Povitch et tous les ami(e)xs / « homies » qui apparaissent dans les rêves – you know who you are-IG instagram.com/hellohellothatgirl

Samedi 15 janvier dès 23h30
Salle du Bas / Sous-sol

Les liseurs // Adrianna Wallis

L’artiste Adrianna Wallis s’est interrogée sur le destin des lettres qui ne peuvent atteindre leurs destinataires en raison des erreurs d’adressage figurant sur les enveloppes. Ce projet l’a conduite à Libourne, dans un centre dédié de La Poste où les employées ouvrent les plis à la recherche d’indices leur permettant de retrouver l’expéditrice ou la destinataire. Parfois, elles échouent, et c’est dans ces courriers perdus d’autrices inconnues et d’anonymes que l’artiste s’est immergée : lettres d’amour, d’amitié, histoires de famille, tumultes intérieurs, espoirs et questionnements… Elle a décidé que, quelque soit la destinataire, ces morceaux de vie devaient être entendus. Dans le cadre d’un accord conclu en 2017, elle a obtenu que La Poste lui réexpédie, à raison d’un carton tous les trois mois, des dizaines de milliers de courriers perdus.
Pour GOGOGO, une dizaine de volontaires, « les liseurs », vont se relayer pendant près de 12 heures pour lire toutes les lettres contenues dans un carton.

Samedi 15 janvier 12h-00h
Atelier 6 / 3e étage

Conception et réalisation : Adrianna Wallis

À propos de la performance https://www.arte.tv/fr/videos/100170-021-A/gymnastique/

Liftcom // Jérôme Leuba

Dans ses films, photographies, installations, objets et sculptures vivantes, l’artiste genevois Jérôme Leuba crée des situations qui semblent d’une certaine manière familières – par exemple à travers les médias – mais qui échappent à toute interprétation ou conclusion spécifique. Souvent intitulées « champs de bataille », elles décrivent des zones de tension, ou de conflit, en utilisant certains codes de représentation, afin de remettre en question le sens précis que ces images pourraient avoir.
En détournant ainsi les images, les représentations ou les textes, l’artiste nous fait regarder ou écouter différemment, notre perception se modifie et amène à la réflexion.

Installation en continu
Ascenseur de la Maison des Arts du Grütli

Le Programme de Radio Vostok // Live depuis le Grütli

Jeudi 13 janvier
20h10 Itw co-direction Barbara Giongo et Nataly Sugnaux Hernandez
20h30 Itw Sahar Suliman
20h50 Itw Sarah Bucher
21h10 Itw Lucile Saada Choquet
21h30 Itw Cie Folle de Parole

Vendredi 14 janvier
20h05 Miro trottoir réactions du public
20h10 Itw La Novia
20h30 Itw Savino Caruso
20h50 Itw Catol teixeira
21h10 Table ronde – Les formes performatives
21h45 Elena Montesinos

Presse

Événement Gratuit