« Dieu cependant ne lui infligea pas toute la peine méritée par le meurtre, puisqu’il avait offert un sacrifice, et de ce fait l’avait supplié de ne pas lui faire subir trop durement sa colère : il le maudit et menaça de punir sa postérité à la septième génération » Flavius Joseph, Les Antiquités juives, I, 58
La 7G est l’histoire d’une malédiction familiale en forme de monologue augmenté : à la fois un seul en scène et une œuvre chorale à huit voix pour un homme seul et sept écrans. Un acteur, Christian Geffroy Schlittler, y joue en direct son propre rôle et en projection vidéo celui de sept de ses ancêtres.
Ces ancêtres, imaginaires, parlent les uns sur les autres dans une polyphonie d’échos, d’accords et de chassé-croisé. Les récits s’entrechoquent ou se répondent, les voix se heurtent ou se tissent et les corps filmés semblent parfois dialoguer, parfois s’ignorer. Au fur et à mesure, se construit la photographie hallucinante d’un monde qui ne serait plus fait que de pères et de fils qui se déchirent et se ressemblent. Un seul homme ; tous les hommes.
La 7G n’est pas un discours sur le patriarcat ; elle en est l’expérience sensible, éprouvante, libératrice.
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La 7G, Cécile Dalla Torre, Le Courrier
Au Grütli, les borborygmes assourdissants de l’hérédité, Katia Berger, La Tribune
Malédiction en héritage, Cécile Dalla Torre, Le Courrier
Radio Cité Genève, Gilles Soulhac
A l’Arsenic, on se maudit de pères en fils et ça chavire, Marie-Pierre Genecand, Le Temps
Pourquoi ont-ils vécu ?, Jacques Sallin, La Pepinière
MP= La7G22